dimanche 15 mai 2016
La liste longue de mes regrets
Je ne sais plus où j'ai rangé
La liste longue de mes regrets
Où l'ai-je mise, qu'en ai-je fait
Où sont mes rêves oubliés
Je l'ai cherchée dans ma mémoire
Ai retourné tous les tiroirs
Mais j'ai abandonné l'espoir
De pouvoir un jour la revoir
J'y avais tracé, délicats
Des mots choisis pour leur éclat
Des désirs fous, des vœux de choix
Tous mes secrets et mes émois
Je tourne en rond, je cherche en vain
J'ai refait cent fois le chemin
Que j'ai parcouru tant de fois
Que j'ai exploré avec toi
J'ai beau fouiller chaque recoin
Et poser mon regard au loin
Je ne sais plus où j'ai caché
La liste longue de mes regrets
Ras-Le-Cul
Nous sommes les enfants pré-apocalyptiques
D'un monde en totale et parfaite déréliction
Nous fonçons dans le mur en mode supersonique
Satisfaits de nos choix et de nos ambitions
Qu'importent les dégats que nos choix occasionnent
La planète appartient à ceux qui l'ont conquise
Qu'importent les vallées, les jardins qu'on bétonne
Nous sommes les seigneurs, nous sommes ceux qui maîtrisent
Les instruments guerriers que nous forgeons en masse
Sont les bijoux précieux de notre avidité
La mort n'est qu'une option, pourvu que l'on amasse
La souffrance infligée, un détail obligé
Les valeurs faisandées que notre esprit diffuse
Pénètrent chaque strate de nos activités
Nous nous haïssons tous, la phobie nous abuse
Et ne voyons en l'autre qu'un rival à lyncher
Nous forgeons chaque jour notre destin funeste
Et creusons notre tombe avec application
Nous portons en nous-mêmes les relents d'une peste
Conscients de son danger et de sa contagion
Nous savons tout cela et nous en délectons
Suicidaires absolus de sociétés usées
Nous portons en nos gènes ceux de la déraison
Et pressons la foulée vers la fin programmée
La planète appartient à ceux qui l'ont conquise
Qu'importent les vallées, les jardins qu'on bétonne
Nous sommes les seigneurs, nous sommes ceux qui maîtrisent
Les instruments guerriers que nous forgeons en masse
Sont les bijoux précieux de notre avidité
La mort n'est qu'une option, pourvu que l'on amasse
La souffrance infligée, un détail obligé
Les valeurs faisandées que notre esprit diffuse
Pénètrent chaque strate de nos activités
Nous nous haïssons tous, la phobie nous abuse
Et ne voyons en l'autre qu'un rival à lyncher
Nous forgeons chaque jour notre destin funeste
Et creusons notre tombe avec application
Nous portons en nous-mêmes les relents d'une peste
Conscients de son danger et de sa contagion
Nous savons tout cela et nous en délectons
Suicidaires absolus de sociétés usées
Nous portons en nos gènes ceux de la déraison
Et pressons la foulée vers la fin programmée
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