dimanche 9 août 2015

Vous me manquez

Vous souvient-il notre amour fou
Notre passion anthropophage
Quand nous nous aimions sans tabou
Livrant nos corps à l'abordage

Vos seins gonflés aux tétons raides
Entre lesquels je me lâchais
Me laissent orphelin et m'obsèdent
Divine gorge que je léchais

Quand je pense à votre nombril
Que ma langue taquinait mutine
Je vous revoie émue, fébrile
Sensuelle, belle et libertine

Votre con me manque et je rêve 
À son nectar musqué et suave
Au velours soyeux de sa fève
Qui faisait de moi votre esclave

Votre cul sublime me hante
Et je regrette vos fossettes
Vous fûtes une fougueuse amante
Pendant nos parties de levrette

Nos arabesques délicieuses
Et nos géométries osées
Firent de nos joutes crapuleuses
Des chefs-d'œuvre de l'art abstrait

Chaque seconde je pense à vous
Et à notre fusion charnelle
Courons encore le guilledou
Réinventons la bagatelle 

Revivons notre amour délire
Et notre passion dévorante
Nous nous aimerons à mourir
Complices d'une fièvre brûlante

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